Un personnage avec un tel parcours, aussi clivant comme on dirait aujourd’hui, ne pouvait laisser ses contemporains indifférents.
Avec le recul, ses admirateurs et ses soutiens ont été plus nombreux et influents que ses détracteurs avec, comme illustration, 26 ans après sa mort, la biographie monumentale et très documentée d’Yves Courrière : Roger Vailland, ou un libertin au regard froid, Plon, 1991, « l’histoire d’un homme que nous avons beaucoup aimé » précise Courrière dans une dédicace.
Notons que ce dernier est aussi le biographe de deux amis de Vailland : Joseph Kessel (1985) et Pierre Lazareff (1995).